Voir et s’émerveiller, tout un art ! I Avril 2015
Il faut de l’audace pour oser voir sans réagir.
Pourtant seul ce regard est réel,
le regard soumis au mouvement de mon attraction, répulsion ou indifférence manque sérieusement de clarté.
Pourtant seul ce regard est réel,
le regard soumis au mouvement de mon attraction, répulsion ou indifférence manque sérieusement de clarté.
Voilé par mon interventionnisme il ne peut plus accéder au vrai et m’isole dans un monde de concepts et de jugements.
Par ma réactivité je blesse le réel, je l’ampute de sa dimension sacrée et spatiale. Il devient une image plate, engrangée dans mon cerveau.
Je finis par voir essentiellement à partir de la mémoire, par besoin de sécurité.
Mon cerveau perd ainsi sa plasticité et sa capacité naturelle à la globalité.
L’audace de se donner au vrai a un goût de liberté totale et radicale, elle ouvre un espace sans cadre.
Je ne subis plus mes limites quand je ne réagis pas à ce que je perçois.
J’ai enfin une chance de rencontrer le réel dans sa réalité organique, vibrante.
Il se révèle multidimensionnel et infini, d’une richesse insoupçonnée, captivante et surprenante.
Voir c’est prendre un risque, celui de devenir libre, vivant et de s’émerveiller.
Par ma réactivité je blesse le réel, je l’ampute de sa dimension sacrée et spatiale. Il devient une image plate, engrangée dans mon cerveau.
Je finis par voir essentiellement à partir de la mémoire, par besoin de sécurité.
Mon cerveau perd ainsi sa plasticité et sa capacité naturelle à la globalité.
L’audace de se donner au vrai a un goût de liberté totale et radicale, elle ouvre un espace sans cadre.
Je ne subis plus mes limites quand je ne réagis pas à ce que je perçois.
J’ai enfin une chance de rencontrer le réel dans sa réalité organique, vibrante.
Il se révèle multidimensionnel et infini, d’une richesse insoupçonnée, captivante et surprenante.
Voir c’est prendre un risque, celui de devenir libre, vivant et de s’émerveiller.